Entretien d’une voiture hybride : ce qu’il faut savoir

Compromis entre le tout électrique et le moteur à combustion traditionnel (essence ou diesel), le véhicule hybride combine les deux technologies. Quel type d’entretien cette voiture intermédiaire nécessite-t-elle par rapport aux autres ? Précisons d’abord que ses spécificités exigent l’intervention de professionnels habilités à la révision, à l’instar des équipes de Bosch Car Service qui disposent de l’expertise et du matériel adapté (pièces de rechange, outils de diagnostic).

Pour le reste, il convient de présenter, à grands traits, le fonctionnement d’une voiture hybride afin d’en saisir les particularités. Le système s’appuie sur le couple carburant/électricité : le premier alimente un moteur thermique, et le second dessert en volts un autre moteur couplé à une batterie. Le courant électrique d’une voiture hybride stocké par cette dernière provient de l’énergie cinétique produite par la voiture hybride lors des freinages et décélérations, puis réutilisée pour la propulser à chaque phase de démarrage (après un arrêt). Dans la plupart des voitures hybrides, ce mode « zéro émission » n’intervient donc que partiellement et son usage est limité à des opérations de conduite très ponctuelles. Au contraire, les catégories dites « Full Hybrid », dotées d’une batterie de plus grande capacité, permettent à l’électricité de prendre le relais en complète autonomie sur quelques kilomètres (jusqu’à 50 pour le système « Plug In » rechargeable par une prise extérieure).

Cette double motorisation, assez complexe dans sa mécanique générale, simplifie paradoxalement l’entretien d’un véhicule hybride.

Selon plusieurs constructeurs, la fréquence des révisons et l’entretien d’une voiture hybride dépasse généralement les jauges kilométriques des 15 ou 20 000 km préconisés pour les voitures 100% essence ou diesel : cette meilleure résistance s’explique par une moindre sollicitation dans le temps du moteur à combustion, régulièrement suppléé (simultanément ou alternativement selon les modèles) par son homologue électrique, même sur de très courtes distances, ou simplement lors des démarrages.

Il est toutefois conseillé de suivre les recommandations consignées dans le carnet d’entretien du constructeur et de s’aligner sur les périodicités indiquées pour le passage à la vidange de la voiture hybride. Néanmoins, les intervalles plus longs entre deux visites réduiraient, selon certaines marques, de 40% le coût d’entretien d’une voiture hybride par rapport à celui d’une révision d’un véhicule thermique.

La récupération de l’énergie cinétique générée par le freinage et la décélération de la voiture (processus évoqué plus haut) soulage également le travail des plaquettes et disques, soumis à moins rude épreuve dans les modèles de véhicules hybrides.

Des économies sont également réalisées sur le remplacement de certaines pièces d’usure, absentes des voitures hybrides qui utilisent une part d’électricité pour rouler : pas d’alternateur, pas d’embrayage ni de boîte de vitesse manuelle à plusieurs rapports…

Quant aux dernières gammes de batteries conçues par les équipementiers, elles possèdent des durées du vie d’au moins dix ans (Toyota, Citroën et Peugeot proposent des garanties de 5 ans sur l’accumulateur, jusqu’à 8 ans chez Honda).